Zip Zap

Note d'intention

Zip Zap est une pièce de jonglage multimédia dont le projet est né en 2006. Le désir de combiner de manière totalement innovante l’art multimédia et l’art de la jonglerie a fait se rencontrer les acteurs de cet ambitieux projet.

L’une des spécificités de ce spectacle tient dans l’utilisation de la vidéo créant en permanence une interaction entre le virtuel et le réel. La scène s’enrichit  d’une nouvelle dimension où l’on bouscule les règles de la manipulation d’objets : l’écran dont les personnages passent avec aisance les frontières . Ces infractions aux lois du réel bouleversent les sens des spectateurs ; ils sont plongés dans un monde magique où réalité, fiction et imaginaire se combinent si intimement que le vrai devient faux et le faux plus vrai que le vrai.

Zip Zap est un spectacle sans paroles, tout public, d’une durée d’une heure

Affiche

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Distribution

Interprétation :

Mise en scène / scénographie :

Régie / création lumière / conception des décors :

Accessoiriste plateau :

Création vidéo :

Création sonore :

Création costume :

Collaboration artistique :

Synopsis

Un nouveau jeu vidéo promet de faire sensation : c’est un duel de jongle entre un joueur réel et  un avatar virtuel. Quoi de plus magique que de jongler avec son double ?

Mais Zip et Zap, les personnages du jeu, échappent au contrôle du concepteur, Max ; ils sortent de l’écran et débarquent dans le monde réel !

Doués d’une volonté propre, grisés par leur nouvelle liberté,  ils explorent avidement la chambre du jeune Max : tout est prétexte aux jeux et aux prouesses. Leurs aventures ludiques  se poursuivent ignorant que le monde extérieur peut s’affoler des conséquences  d’un dysfonctionnement du jeu vidéo….

Et si ce spectacle était une allégorie de ce qui pourrait se passer dans l’esprit d’un jeune, « accro » aux jeux vidéo ? … Son esprit pourrait bien se mettre à zapper, lui aussi.

Sous un regard divertissant, sont pointées les conséquences d’un abus de virtualité. Cette dernière serait-elle à consommer avec modération ?... En tout cas l’abus de ce spectacle ne peut-être que bénéfique pour votre santé.

Critiques

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• + Joël BRETON Directeur du centre culturel LA PALENE à ROUILLAC (16)

  Un écran sur scène, des images défilent.
  Noir salle.

  Un jeune homme/adolescent est là, sur scène, face à un écran, il joue !
  La sonnette, il part avec deux amis, ferme la porte, la pièce devient silencieuse !

  Mais… l’écran se rallume, deux personnages en sortent et…

  Et là, pour nous, c’est la surprise !

  Au fur et à mesure nous découvrons un vrai, un beau spectacle, riche, exigeant, bien écrit,
  Navigant entre joie, tristesse, humour, tendresse, poésie,
  Navigant entre performance et moment plus intime,
  Un spectacle plaisirs, un spectacle aérien,
  Un spectacle riche et sans prétention , où le propos n’est pas pour autant oublié ; les jeux vidéos et les dangers qu’ils représentent, mais aussi par quelques clins d’œil, les inquiétudes que sont les nôtres en ces temps difficiles.

  Cirque, théâtre, poésie, vidéo, un mélange de genres avec un gros travail apparition/disparition autour de l’image au service d’un spectacle enlevé.

  Un vrai beau moment, un vrai beau spectacle qui à toute a sa place dans une programmation exigeante, catégorie nouveau cirque.

  De plus, ce spectacle peut être un beau support pour faire un travail de sensibilisation auprès des enfants sur les dangers des jeux vidéo.

  Allez à sa rencontre, n’hésitez pas !
  C’est un spectacle comme on les aime.

• + Jean Louis THOMAS Co-organisateur du Festival JONGLISSIMO (51)

  ZIP ZAP à JONGLISSIMO 2008 :
  
  La Compagnie Nulle Part réunissant des membres des Compagnies Tout par Terre et Jonglargonne présentait à Jonglissimo 2008 son premier spectacle Zip Zap, bel exemple de croisement entre techniques de jongle et réalisation vidéo (un couplage qui devient à la mode mais qui n'est pas si facile à réussir).
  
  Zip Zap propose un cadre narratif somme toute classique dans le conte : l'expérience de la vie et de l'indépendance pour un personnage inerte ou de fiction (Pinocchio par exemple). Dans le spectacle , ce sont deux personnages de jeu vidéo , presque des lutins, qui font irruption dans le quotidien du joueur absent qui leur a laissé le champ libre en quittant sa chambre.
  
  De leur passé virtuel, les deux protagonistes ont gardé un goût prononcé pour les affrontements et les défis, ces confrontations conservant un coté enfantin. Les exercices de jonglerie virtuose ne leur font pas peur non plus mais c'est le moins que l'on pouvait attendre de super héros vedettes d'un jeu consacré à ce thème : balles, balles de rebond, boites à cigares, diabolos et passing massues vont se succéder sur un rythme soutenu et avec une réussite qui permet au spectateur de s'imprégner de l'histoire tout en goûtant les prouesses qui lui sont proposées.
  
  Tout au long du spectacle, la relation est étroite entre l'univers vidéo et le monde réel : les instruments proviennent le plus souvent du jeu avec lequel les liens restent forts et par des artifices humoristiques ou poétiques (boites à cigares réunies en une fragile tour Eiffel, balles de rebond récupérées parmi des flocons de neige, balles acryliques émergeant de bulles de savons). La conquête de la chambre culmine avec la construction d'un monument porteur d'une ironique inscription et les rapports aux origines virtuelles se résolvent dans un passing à 4 aux effets spéciaux ingénieux avec deux clones qui ne veulent pas franchir la barre de l'écran.
  
  Le spectacle s'achève par une mise en abîme de l'espace fusionné de la chambre et du jeu vidéo qui laisse le spectateur adulte face à un questionnement sur la réalité sous jacente à la perception visuelle.
  
  Pour avoir assisté à la séance destinée aux enfants des écoles et à celle tous publics qui suivit le lendemain, j'ai pu constater que l'histoire s'imposait aisément à l'assistance quelle que soit sa composition, prouvant ainsi les qualités de construction de l'intrigue et l'efficacité de ses références.
  
  Les diverses interventions jonglées executées avec brio par Priam Pierret et Colin Camaret sans oublier Anthony Dagnas renforcent l'impression produite par ce conte moderne : aprés tout, quand on est un super héros de console vidéo, on se doit de jongler comme un super héros !

• + Patricia CHARLES Directrice du Festival THEATRES EN FETE (16)

  DU BONHEUR QUE DU BONHEUR !!!!
  
  Voilà un spectacle qui sort de ce que nous avons l'habitude de voir.
  
  Quand nous avons vu le travail au début de la création, déjà l'équipe de T.E.F. était agréablement surpris, sans hésitation ce spectacle répondait à la recherche éclectique de notre programmation : S de THEATRES EN FETE.
  Le spectateur est plongé dans un monde magique où réalité, fiction et imaginaire se combinent si intimement que le vrai devient faux et le faux plus vrai que le vrai.
  
  ZIP ZAP permet de rêver, de penser, d'admirer mais aussi de rire des facéties des acteurs ou de leur clones : belle mise en scène, beau travail.